Le célèbre designer de mode américain Marc Jacobs a, au fil des années, développé une série de stratégies juridiques afin de protéger sa marque et ses créations face à la menace croissante de la contrefaçon. Découvrez les différentes actions menées par le créateur pour défendre son patrimoine et assurer la pérennité de son entreprise.
Protéger les droits d’auteur et les marques déposées
Première étape cruciale dans la lutte contre la contrefaçon : protéger ses droits d’auteur et ses marques déposées. En effet, Marc Jacobs veille à enregistrer régulièrement ses créations auprès des organismes compétents, tels que l’Office américain des brevets et des marques déposées (USPTO) ou l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
Cette protection lui permet d’avoir un recours légal en cas de copie ou d’utilisation frauduleuse de ses dessins, logos ou noms commerciaux. Par exemple, en 2018, Marc Jacobs a poursuivi en justice la chaîne de fast-fashion Forever 21 pour avoir utilisé son logo sans autorisation.
Mener des actions en justice contre les contrefacteurs
Afin de dissuader les faussaires, Marc Jacobs n’hésite pas à engager des poursuites judiciaires contre les contrefacteurs. Ces actions en justice sont souvent longues et coûteuses, mais elles permettent au créateur de montrer qu’il est déterminé à protéger son travail et sa marque.
En 2012, par exemple, Marc Jacobs a intenté une action en justice contre deux entreprises chinoises pour avoir vendu des produits contrefaits portant le logo de la marque sur le site de commerce électronique Alibaba. Le créateur a finalement obtenu gain de cause et les entreprises concernées ont été condamnées à verser des dommages et intérêts.
Collaborer avec les autorités et les plateformes en ligne
Marc Jacobs travaille également en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour lutter contre la contrefaçon. Par exemple, la marque peut signaler aux douanes les importations suspectes de produits contrefaits ou participer à des opérations conjointes visant à démanteler des réseaux de faussaires.
De même, Marc Jacobs collabore avec les plateformes de vente en ligne pour repérer et supprimer les annonces proposant des produits contrefaits. En 2019, la marque a ainsi signé un accord avec la plateforme chinoise JD.com pour lutter ensemble contre la contrefaçon sur ce site très fréquenté par les consommateurs chinois.
Mettre en place des dispositifs anti-contrefaçon
Pour protéger ses créations originales, Marc Jacobs mise également sur l’innovation technologique. La marque a ainsi développé des dispositifs anti-contrefaçon, tels que des hologrammes ou des étiquettes RFID (radio-identification), qui permettent de vérifier l’authenticité des produits.
Ces dispositifs sont particulièrement utiles pour les articles de luxe, très prisés des contrefacteurs, et rassurent les consommateurs soucieux d’acheter des produits authentiques. Ils contribuent également à renforcer l’image de sérieux et de qualité de la marque.
Éduquer les consommateurs
Enfin, Marc Jacobs accorde une grande importance à la sensibilisation des consommateurs sur les dangers de la contrefaçon. La marque diffuse régulièrement des informations sur ses réseaux sociaux et son site web pour aider les clients à repérer les faux produits et à comprendre les conséquences économiques et sociales du commerce illicite.
En adoptant une approche globale et en s’appuyant sur ces différentes stratégies juridiques, Marc Jacobs parvient à protéger efficacement sa marque contre la contrefaçon. Cette lutte acharnée préserve non seulement le patrimoine créatif du designer, mais aussi la confiance des consommateurs dans l’authenticité et la qualité des produits estampillés Marc Jacobs.
En résumé, Marc Jacobs s’attaque à la contrefaçon en protégeant ses droits d’auteur et ses marques déposées, en engageant des poursuites judiciaires contre les faussaires, en collaborant avec les autorités et les plateformes en ligne, en développant des dispositifs anti-contrefaçon innovants et en éduquant les consommateurs sur les dangers de la contrefaçon.